lundi 18 juin 2012

De Bognes à Fiskeböl (îles Vesteralen)





Les îles Vesteralen




Samedi 16 juin. Est-ce le jour perpétuel qui nous perturbe ou le début d’activité du port mais nous sommes réveillés dès 5h30. Il fait 8° comme d’hab et le ciel est bleu. A 6H30 nous sommes prêts et nous nous mettons dans la file d’embarquement. Bien nous en a pris car le premier ferry arrive et nous embarquons dès 6h45 pour une heure de traversée.

Nous arrivons à Lodingen sur les iles Vesteralen aux sommets encore enneigés. Nous allons voir quelques endroits typiques mais la configuration des ces iles, comme les Lofoten d’ailleurs, nous oblige à faire des allers-retours car il n’y a pas de route côtière. Nous rayonnerons donc à partir de Sortland, ville par laquelle passe toutes les routes. Les iles sont reliées entre-elles par des ponts. 

Nous partons donc pour l’ile de Langoya. Au passage, à Myre, nous photographions la baleine grandeur nature qui trône dans le centre-ville. 




Puis direction Sto, petit village à la pointe nord de l’ile. Nous nous arrêtons voir des séchoirs à morue. Une forte odeur s’en dégage. Côte à côte il y a des anciens séchoirs en rondins de bois, de forme un peu tipi et puis des nouveaux de forme carrée plus facile à utiliser car moins hauts. Il faut dire que les cabillauds sont étêtés, ouverts en deux, attachés deux par deux par la queue et mis à sécher sur les traverses du séchoir. C’est beaucoup de travail de préparation avant le séchage à l’air marin pendant plusieurs mois. La période de pêche va de janvier à mars quand les poissons adultes quittent la mer de Barents et se dirigent vers le sud jusqu’au Vestfjord afin de s’y reproduire dans les eaux plus clémentes de l’Atlantique. Il y a de moins en moins de séchoirs car une bonne partie de la pêche est maintenant congelée. 




























 A Sto, nous nous baladons sur le quai de ce minuscule village, un des points de départ pour faire un safari photographique des baleines (6 heures de mer assez agitée; très peu pour nous). Les mouettes ont colonisé les rebords de toit des maisons et des rochers. Elles couvent et font un boucan d’enfer à notre passage. 












Les paysages ressemblent toujours un peu à la Bretagne 
















Nous refaisons le chemin à l‘envers pour cette fois aller à Nyksund. Les deux villages sont distants d’une dizaine de kms à vol d’oiseau, il nous faudra plus d’une heure pour y aller. 

La route qui mène à Nyksund est magnifique, enfin pas toute la route car nous tombons sur des travaux, hé oui encore, même au bout du monde et à peine signalés. Cette fois-ci tout le revêtement a été enlevé. Nous roulons donc sur une piste avec de chaque côté une carrière pendant plusieurs kms puis nous retrouvons la petite route qui serpente à flanc de montagne. Il faut bien calculer son coup quand on voit arriver une voiture ou un autre cc et bien se ranger le long de la paroi car ça passe tout juste. 


Nous sommes récompensés par des paysages splendides, la vue de la mer, des rochers, du ciel d’un bleu intense et des oiseaux qui tournoient. Tout est beau sous le soleil. 

Les moutons sont en liberté. Couchés dans les fossés ou broutant au bord de la route.







































 Le village de Nyksund, unique port de pêche de la côte ouest au 19e siècle était à l’abandon depuis les années 70. Il est actuellement en voie de réhabilitation. 








l'épicerie

humour norvégien




























humour norvégien





















Nous optons pour la pause déjeuner face à la mer. Ici les endroits pour stationner ne manquent pas. 






Nous refaisons ensuite le chemin en sens inverse et reprenons une nouvelle route. Cette fois-ci nous nous dirigeons vers Hovden, un autre bout du monde car nous voulons voir le soleil de minuit. Nous observons un bon moment un rocher où nichent des centaines de mouettes. Un spectacle assourdissant.










Nous rebroussons chemin et nous nous cherchons un coin pour attendre le soleil de minuit et dormir face à la mer. Ce sera près de cette plage.





















Dernière goutte de rosé apporté de France. Saveur toute particulière face à notre premier soleil de minuit.








Maintenant la longue attente commence. Je règle l’appareil sur le trépied que j’accroche à la porte coulissante. Je commence à prendre les premières photos vers minuit et ce jusqu’à 2 heures du matin. Le soleil effectuera une descente vers l’horizon puis remontera aussitôt sans toucher l’eau.


0h28

0h58

1h25

1h46





























































il fait  jour à 2 heures du matin
Dimanche 17 juin. Malgré la courte nuit nous nous réveillons à 7h30. Il fait 17° et le temps est ensoleillé mais le vent souffle très fort en rafale et soulève la parabole.
Cela n'a pas l'air de déranger l'aigle en train de pêcher.


 Nous voici maintenant sur la route des Lofoten, adieu les Vesteralen. Nous franchissons 4 tunnels pour arriver à Fiskebol. Maintenant le vent est tombé et il pleut des cordes. 
Cela n'affecte pas les vaches qui broutent tranquillement au bord de la route.













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